lundi 18 novembre 2013

Harold, Einzlkind




Il semblerait qu'à défaut de corde, Harold te tende les bras. Car à l'évidence, le roman du dénommé (et imprononçable) Einzlkind s'avère être aussi saugrenu que caustique. Tu n'as pas l'air de t'y tromper. Et, finalement, tu n'y résistes pas.

Harold et du genre empoté et sa vie se résume aux tentatives de tentatives de suicide qu'il pratique dans le hall de son immeuble. Aussi a-t-il une piètre opinion de lui-même et de l'humanité qu'il considère - non, autant dire qu'il ne la considère pas, tout simplement. 

Harold vient de se faire virer. Une drôle d'aubaine qu'il voit vite anéantie quand on lui confie la garde de Melvin, 11 ans, de père inconnu, le cerveau en ébullition et une langue toujours pendue qu'il use sans ménagement. Aux yeux du garnement, la situation est alors idéale pour partir à la recherche de son géniteur.

Et te voilà à affronter les routes de Grande Bretagne. Mais tu te plais en leur compagnie, tu ne les quitterais pour rien au monde. Puis chaque jour a son lot de rencontres et d'observations. Des certitudes s'envolent, rien ne va plus. Place a l'aventure et à l'émotion. Tu n'y vois rien de plus réjouissant.

Harold, d'Einzlkind, est publié chez Actes sud.

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