mardi 26 novembre 2013

Comme les amours, Javier Marías




Tu ne sais à quoi t'attendre quand tu te lances dans Comme les amours, de Javier Maas. Tu lui trouves quelque chose d'intriguant, un charme quasi hypnotique. Alors tu es comme pris au piège. Soit. A présent, rien ne t'y délogera.

Tu rencontres María Dolz dans un café où, chaque matin, elle avait plaisir à observer un homme et une femme assis non loin d'elle, image apaisante d'un couple parfait. Mais voilà, l'homme s'est fait sauvagement poignardé et le rituel n'est plus. La femme pourtant ne disparaît pas tout à fait, et quand elle la retrouve, María sort enfin de sa réserve.

Puis c'est au tour de Javier Díaz-Varela de faire son entrée. Toute l'attention de María se porte alors sur ce beau parleur qui gravite autour de la veuve. Si elle lui imagine mille intentions ne lui laissant que peu de place, elle ne refuse pas de succomber à son charme. Mais son intuition est juste. Et rien finalement ne la détourne de ce drame dont elle découvre malgré elle la coulisse.


Entre la tension et le doute, entre l'espoir et la jalousie, face à l'amour et à la morttu entends bien ce coeur humain qui se débat avec une virtuosité déconcertante. Et pour mieux te guider, le colonel Chabert ou encore Milady de Winter, personnages à jamais tes contemporains. 

Comme les amours, de Javier Marías, est publié chez Gallimard.

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