lundi 10 février 2014

L'homme qui avait soif, Hubert Mingarelli



Il y a comme une évidence. Le Japon, son minimalisme et sa poésie, cela sied bien à Hubert Mingarelli. L'homme qui avait soif en est la preuve irréfutable. Tu vas être enchanté.

La soif tyrannise Hisao, elle vient de lui jouer un mauvais tour. Pour quelques gouttes d'eau, elle l'a fait descendre du train qui l'amène auprès de sa promise, Shigeko. Ainsi éloigné, il a fini par manquer à l'appel, laissant s'enfuir sa valise et la promesse d'un avenir paisible.

Hisao ne perd pas espoir et part à la poursuite de son bien. Tu l'accompagnes alors dans un drôle de périple, hanté par le souvenir de Takeshi, mort dans la montagne. Là-haut, c'était la guerre, et pour ça on creusait. Et seul le chant de son ami le réconfortait.

Au gré des épreuves et des rencontres, le voile se lève, tu comprends tout, c'est un chemin pour la paix de son âme. Il se révèle du plus bel éclat.

L'homme qui avait soif, d'Hubert Mingarelli, est publié chez Stock.


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