lundi 7 octobre 2013

Le bleu des abeilles, Laura Alcoba



Un titre pareil, tout de suite ça attire. C'est un brin fantaisiste, ça transporte. Il n'y a pas à tourner autour. Ni une ni deux, tu te jettes dans Le bleu des abeilles de Laura Alcoba. 

Au départ, c'est encore l'Argentine. Celle où les visites à un père en prison ne se font qu'un jeudi sur deux. Mais d'autres repères attendent désormais la narratrice. Elle va avoir dix ans et s'apprête à rejoindre sa mère, réfugiée en France. C'est un projet qui l'enchante. Alors elle prend de l'avance et s'applique déjà à en découdre avec sa future langue.

Enfin c'est la France, Paris. Enfin presque. Et le Blanc-Mesnil n'a rien d'un carte postale. C'est pourtant là qu'il va falloir composer, s'immerger, entre petites humiliations et rencontres inattendues, drôles de scènes cruelles ou pleines de malice.

Tu aurais pu ne pas être touché par cette voix enfantine qui te trimballe tout au long de cette aventure. Mais par bonheur, tu es totalement charmé. Cet émerveillement, cette espièglerie et cette tendresse, tu kiffes, il n'y a rien de plus réjouissant.

Le bleu des abeilles, de Laura Alcoba, est publié chez Gallimard.

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