Ce que tu sais de Véronique Ovaldé, son univers entre violence et merveilleux, ses personnages de femmes fortes et fantaisistes, cette allégresse dans la plume, tu t'attends, tu espères les retrouver - familiers mais inédits - dans La grâce de brigands, son dernier roman. Américain, dit-on.
Tu t'envoles donc pour la Californie. Travelling sur ses routes ensoleillées, Los Angeles, les villas de Santa Monica. On est là pour rêver. L'une d'elles t'ouvre ses portes, tu t'empresses d'y entrer. Plan resserré sur Maria Cristina Väätonen, écrivain. Le téléphone sonne. Il n'y a qu'elle pour décrocher.
C'est un coup de fil qui dérange, qui la renvoie vers un passé qui ne lui confère pas le beau rôle. Elle est la fille indigne, la mauvaise soeur. Alors tout défile, son enfance dans la contrée brumeuse de Lapérouse, son affranchissement, sa détermination à devenir écrivain, Claramunt, sa vie, son oeuvre. Une trajectoire d'étoile filante.
De l'histoire de Maria Cristina, de celle qui est racontée ici, tu n'en perds pas une miette. Et le charme opère, toujours.
La grâce des brigands, de Véronique Ovaldé, est publié aux éditions de L'Olivier.
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