mardi 14 mai 2013

La clôture des merveilles, de Lorette Nobécourt


Tu ne sais pas trop quoi dire. Ni comment ni pourquoi tu sens que le livre est une invitation au voyage, et que tu te trouves disponible à vivre l'expérience Hildegarde de Bingen. Tu t'engages donc dans La clôture des merveilles, de Lorette Nobécourt, corps et âme. Il n'y a pas d'autre voie. 

Tu la rencontres à huit ans. Elle est offerte à Dieu. C'est comme répondre à un appel lancé plus tôt, il ne lui manquait alors que l'intelligence de pouvoir le comprendre. Plus tard, dans le silence et dans la joie, elle l'accueille de tout son coeur, de toute sa foi, de toute sa vie. 

Le texte te semble par moments prendre des chemins ombragés. Tu perds un peu tes repères, mais tu es poussé à poursuivre. Tu apprends vite qu'on ne résiste pas à l'aura d'Hildegarde de Bingen. 

Un feu l'anime et l'exalte, une lumière absolue. Ses intuitions l'élèvent et l'épanouissent : elle rayonne. Mais ce feu, c'est parfois trop pour son corps. Il lui faut l'extraire, elle va le diffuser par l'écriture.

Tu lui découvres un accès privilégié à la nature, et bien d'autres talents encore. Surtout, elle est directe, affranchie et - je te le concède - un brin illuminée. Tu es touché par ce portrait singulier qui est fait d'elle et tu commences à l'aimer, cette insoumise, celle qui n'eut qu'un seul mot d'ordre : promouvoir la vie. 



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